Opioïdes et benzodiazépines

Que sont les opioïdes?

Le terme « opioïde » englobe plusieurs médicaments et drogues principalement utilisés comme antidouleur, dont l’hydromorphone (Dilaudid), la morphine, l’oxycodone (OxyContin), l’héroïne et le fentanyl.

Ils peuvent causer le ralentissement de la fréquence cardiaque, une dépression respiratoire légère, de la somnolence et la sensation d’un évanouissement imminent.

Les opioïdes sur ordonnance peuvent entraîner des surdoses, tout comme les opioïdes illicites.

On peut difficilement savoir ce que contient une drogue illicite : elle pourrait bien avoir été contaminée par un opioïde.

Benzodiazépines 

On a trouvé des benzodiazépines et des substances comme les benzodiazépines dans des drogues non réglementées qui circulent à Ottawa. Elles peuvent être « coupées » (mélangées) avec des opioïdes et d’autres drogues non réglementées. Pour en savoir plus sur les benzodiazépines et apprenez comment réagir à une surdose, consultez SantePubliqueOttawa.ca/BenzosFR.

Haut de la page

FAQ sur les surdoses

Q : Qu’est-ce que le fentanyl?

R : Le fentanyl est un opioïde de 50 à 100 fois plus toxique que la morphine, ce qui augmente considérablement le risque de surdose. Il peut être prescrit (le plus souvent sous forme de timbres) pour soulager les douleurs vives, mais on le trouve aussi mélangé à des drogues illicites (cocaïne, speed, MDMA, etc.).

Q : Qu’est-ce que le carfentanil?

R : Le carfentanil est un opioïde 100 fois plus toxique que le fentanyl. Il n’est pas destiné à la consommation humaine; il est administré en médecine vétérinaire à de gros animaux (comme des éléphants). On le trouve aussi mélangé à des drogues illicites (héroïne, cocaïne, etc.), et même une dose minime peut s’avérer mortelle pour un humain.

Q : Comment savoir si une personne fait une surdose d’opioïdes?

R : Voici les signes qu’une personne fait une surdose d’opioïdes :

  • Elle ne peut pas être réveillée.
  • Elle respire lentement ou ne respire plus.
  • Elle ronfle ou gargouille.
  • Ses lèvres et ses ongles sont bleutés.
  • Ses pupilles sont toutes petites ou ses yeux sont révulsés.
  • Son corps est mou ou raide.

Q : Que faire si je suis témoin d’une surdose?

R : Une surdose est une urgence médicale.

Pour venir en aide à une victime, suivez ces cinq étapes :

  1. Criez son nom et secouez ses épaules.
  2. Composez le 9‑1‑1 si elle ne réagit pas.
  3. Administrez-lui une dose de naloxone (vaporiser une fois dans une narine ou injecter une fiole ou une ampoule dans une jambe ou un bras).
  4. Effectuez des compressions thoraciques, les manœuvres de RCR ou la respiration de sauvetage, selon ce que vous avez appris.
  5. Vérifiez si la naloxone fait effet. Si la personne ne respire toujours pas normalement, administrez-lui une autre dose en la vaporisant dans la deuxième narine ou en injectant une autre fiole ou ampoule dans une jambe ou un bras, si possible. Cette étape peut être répétée toutes les deux ou trois minutes, jusqu’à l’arrivée des premiers répondants.

Si vous devez vous éloigner de la personne, placez-la d’abord dans la position de rétablissement. Cette position permet de dégager ses voies respiratoires pour l’aider à respirer et l’empêcher de s’étouffer avec ses vomissures ou sa salive.

Q : Qu’est-ce que la naloxone?

R : La naloxone est un médicament qui peut contrer temporairement les effets d’une surdose d’opioïdes. Ses effets se font sentir au bout d’environ deux ou trois minutes et peuvent durer jusqu’à deux heures. Si les opioïdes sont toujours présents dans l’organisme lorsque l’effet de la naloxone se dissipe, les symptômes de surdose peuvent réapparaître. C’est pourquoi il faut toujours composer le 9‑1‑1.

Q : Qu’est-ce que la Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose?

R : La Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose protège les victimes de surdose, les secouristes et toute autre personne présente sur les lieux des accusations de :

  • possession simple de drogues illicites;
  • violation par la possession simple des conditions de liberté provisoire, d’ordonnance de probation, de libération conditionnelle ou d’ordonnance de sursis.

La Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose n’offre aucune protection pour :

  • le trafic de drogues illicites;
  • les mandats non exécutés;
  • les infractions autres que la possession simple de drogues illicites;
  • la violation des conditions de liberté provisoire, d’ordonnance de probation, de libération conditionnelle ou d’ordonnance de sursis par toute infraction autre que la possession simple.

 Haut de la page

Consommation responsable d’opioïdes

N’en consommez pas si vous êtes seul

Si vous faites une surdose alors que vous êtes seul, personne ne pourra vous aider. Rendez-vous à un site de consommation supervisée ou demandez à un ami ou à un proche d’être à vos côtés.

Connaissez votre degré de tolérance

La tolérance est la capacité de l’organisme à supporter les effets de la substance consommée. Elle dépend de nombreux facteurs (poids, état de santé, stress, etc.) et peut diminuer si la personne n’a pas consommé depuis un moment.

Ne mélangez pas les drogues et n’en consommez pas avec de l’alcool

La consommation de plusieurs substances peut entraîner un affaiblissement des capacités important, ce qui augmente les risques de surdose, d’accident et de blessure.

Ayez de la naloxone sur vous

La naloxone est un médicament qui peut contrer temporairement les effets d’une surdose d’opioïdes. Vous pouvez vous procurer une trousse de naloxone gratuite grâce au Programme ontarien de distribution de naloxone en pharmacie.

Faites attention

N’importe quelle substance pourrait contenir du fentanyl ou du carfentanil; ils sont invisibles, insipides et inodores. Même une dose minime de ces opioïdes (par exemple, l’équivalent de quelques grains de sel) peut causer une surdose. Faites des tests pour vérifier la puissance de vos substances.

Haut de la page

Demandez de l’aide

L’aide n’est jamais bien loin. Consultez notre page à ce sujet pour obtenir une liste complète des ressources locales.

Pour en savoir plus sur les opioïdes ou la naloxone, rendez-vous au www.arretoverdoseottawa.ca.

Contact Us